Depuis la Bibliothèque nationale de France qui marque le début de sa carrière, les projets majeurs incluent le Vélodrome et la Piscine olympique de Berlin,  l’université féminine d’EWHA à Séoul, la tour Fukoku à Osaka, la Grande extension de la Cour de Justice de l’Union Européenne au Luxembourg et la DC Tower 1 à Vienne, la plus haute tour d’Autriche.

Parmi les projets actuels et en cours, citons le Village Olympique et paralympique des Jeux de Paris 2024 qui vient d’être inauguré, la tour To-Lyon, nouvelle porte d’entrée de Lyon, la  gare de Villejuif-Institut Gustave Roussy du Grand Paris Express qui accueillera 100.000 voyageurs par jour et le projet «Lightwalk», futur hub de transport du quartier de Gangnam à Séoul.

La production récente de l’architecte témoigne d’un intérêt accru pour la question patrimoniale. En 2016, Dominique Perrault et Philippe Bélaval, Président du Centre des Monuments Nationaux, remettent un rapport sur l’avenir de l’île de la Cité à l’horizon 2040, résultant de la mission d’étude et d’orientation confiée un an plus tôt par François Hollande, Président de la République. Parmi les opérations de réhabilitation de sites d’exception,  citons l’extension du Pavillon Dufour au château de Versailles, achevée au printemps 2016, la transformation de l’hippodrome de Paris Longchamp inauguré en 2018 et celle de l’îlot de la Poste du Louvre terminé l’an dernier.

Ses activités d’enseignement et de recherche ainsi que sa participation aux grandes manifestations culturelles font de Dominique Perrault un acteur engagé dans le débat architectural contemporain. En 2008, le Centre Pompidou lui consacre une exposition monographique. En 2010 il est nommé commissaire du Pavillon Français à la Biennale d’Architecture de Venise.

Auteur de nombreux ouvrages, il a publié en 2016 un manifeste intitulé «Groundscape - Autres topographies» (Editions HYX). La notion de « Groundscape », alliage entre « Ground » et « Landscape », s’est imposée comme champ de recherche explorant les potentialités d’une architecture inscrite dans et sous la surface de nos villes. Depuis la BnF, nombreux sont les projets qui investissent l’épaisseur du sol et développent cette stratégie capable d’offrir une réponse résiliente, esthétique et durable aux défis urbains actuels. Cette investigation du « dessous » s’est élargie au sein de l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne où Dominique Perrault a créé et dirigé, de 2013 à 2018, le «SubLab», Laboratoire d’architecture souterraine. En octobre 2018, comme aboutissement de ce parcours académique, Dominique Perrault a lancé en partenariat avec l’EPFL et la plateforme américaine d’enseignement edX, le premier MOOC (massive open online course) consacré à l’architecture souterraine.

Son œuvre a reçu de prestigieuses distinctions, telles que l’an dernier le Veronica Rudge Green pour la Gare de Villejuif-Institut Gustave Roussy du Grand Paris Express, le prix Mies van der Rohe pour la Bibliothèque nationale de France en 1997, la Grande Médaille d’or d’Architecture décernée par l’Académie d’Architecture en 2010 ou encore le Praemium Imperiale remis par la famille impériale du Japon en 2015. Son travail est également entré dans les collections des plus grands musées du monde.

Né à Tokyo, Shigeru Ban conçoit ses projets en accord avec le regard sensible qu’il pose sur le monde.
Inspiré par les maisons traditionnelles japonaises aux cloisons en papier modulable, il met en mouvement les espaces. Il crée des structures mobiles, démontables, parfois éphémères, ouvertes sur l’extérieur pour mettre en scène une certaine poésie de la fluidité.

Passé maître dans la conception de structures innovantes, le lauréat 2014 du fameux Nobel d’architecture propose des réalisations en matériaux organiques entièrement recyclables.
Bois, papier, carton… une utile disruption dans des villes encore trop souvent régies à son goût par l’empire de l’acier et du béton. Une tour en bois est d’ailleurs en cours de réalisation à Anvers et devrait voir le jour l’an prochain.

Surnommé à juste titre architecte de l’urgence pour ses logements temporaires créés pour venir en aide aux pays frappés par des catastrophes naturelles et humanitaires comme Haïti, le Rwanda et le Japon, Shigeru Ban a réalisé des projets emblématiques parmi lesquels le Centre Pompidou-Metz, le Centre du patrimoine mondial du Mont Fuji à Shizuoka au japon, le complexe musical de La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, et le siège de Swatch et Omega à Bienne en Suisse.

Récipiendaire de nombreux prix, dont la Grande Médaille d'or de l'Académie d'architecture, le Grand Prix de l'AIJ (2009), le Prix Auguste Perret (2011), le grade de commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres, France (2014), Pritzker Architecture Prize (2014), Mother Teresa Social Justice Award (2017) et Princess of Asturias Award pour Concord (2022)., Shigeru Ban est ambassadeur de la table ronde du New European Bauhaus (2021) Shigeru Ban dispose de bureaux à Tokyo Paris et New York depuis lesquels il construit dans le monde entier.

Chaque projet se base sur 4 critères : People, Place, Purpose, Poetry. Il répond aux exigences du client et aux besoins de l'utilisateur (People), au contexte physique, au climat et à la culture (Place), au potentiel actuel et prévu de la fonction d'un bâtiment (Purpose), en créant des designs qui touchent tous les sens (Poetry).

Les interventions de Mecanoo vont des résidences privées aux quartiers et gratte-ciel, aux villes et polders, aux écoles, aux théâtres et bibliothèques, aux hôtels, aux musées. Le studio porte son attention non pas tant sur la forme « mais sur le processus, la consultation, le contexte, l’échelle urbaine et les stratégies intégrées de conception durable », créant des solutions uniques et inattendues, incorporées dans le contexte et « spécifiquement orchestrées pour les personnes qui les utilisent ».

Selon la vision de Houben, « l’architecture doit faire appel à tous les sens. L’architecture n’est jamais seulement un jeu purement intellectuel, conceptuel ou visuel. L’architecture consiste à combiner tous les éléments en un concept unique. À la fin, ce qui compte est la disposition de forme et d’émotion ».

Le lien de Francine Houben avec Rotterdam est indéfectible : elle a contribué à créer l’image d’une ville contemporaine grâce à sa tour Montevideo réalisée en 2005.

Le studio Mecanoo est également reconnu comme une référence mondiale pour la conception de bibliothèques, avec plus de 15 réalisations ou projets à travers le monde, dont la dernière réalisation est la Stavros Niarchos Foundation Library à New York.

« Les bibliothèques sont les édifices publics les plus importants comme l’étaient auparavant les cathédrales ». En plus d’accueillir les livres, ses bibliothèques sont des lieux s’adressant à tous, sans distinction de cultures ou de classes sociales, comme dans le cas de la bibliothèque de Birmingham LoB (2008-2013).  LoB est la plus grande bibliothèque publique d’Europe. Dans les 12 mois qui ont suivi son inauguration, elle a accueilli 2,7 millions de visiteurs !

Parmi les autres projets récents, citons le musée d’histoire naturelle d’Abu Dhabi, le Amstel Design District, One Silk Road à Manchester (la rénovation d’un batiment industriel en 28.000 m2 de logements et commerces) ou encore le Palais de Justice de Cordoue

Francine Houben est très présente dans le monde académique et culturel, publiant et donnant régulièrement des conférences dans le monde entier, notamment à Delft et Harvard.

Réponse pragmatique et réaliste au contexte culturel et économique, sa pratique n’emprunte aucune voie idéologique. Le site, la géographie, l’usage, la culture et les matériaux représentent à ses yeux des fragments avec lesquels l’architecte doit travailler.

Simplicité et authenticité caractérisent l’architecture d’Edouardo Souto de Moura. «Ce que l’architecture doit faire, c’est paraître authentique, construire les apparences du naturel».
Souvent décrit comme un néo-miesien (cfr Mies van der Rohe), Souto de Moura a été salué pour son utilisation tout à fait originale et personnelle des matériaux - granit, bois, marbre, brique, acier, béton - ainsi que pour son usage inattendu de la couleur. La simplicité est son langage. Elle lui permet de révéler et préserver la mémoire historique et patrimoniale tout en visant le fonctionnel et la programmation. Dans ses réalisations, Souto de Moura s’autorise un certain lyrisme, pourvu que la puissance de l'architecture fasse oublier les libertés prises avec les lois de la pesanteur.

Depuis les années 1980, il enseigne dans les écoles les plus respectées de l'architecture parmi lesquelles Porto, Paris-Belleville, Harvard, Dublin, Zurich et Lausanne. Outre le Pritzker Prize, son talent a été salué par de multiples reconnaissances, parmi lesquelles le Lion d’Or pour sa participation à la Biennale de Venise en 2018.

Son talent s’exprime dans tous les programmes et toutes les échelles, que ce soit la construction de villas dont pas une ne se ressemble (Quinta do Lago en Algarve, maisons à Moledo, Matosinhos, Ponte de Lima...), …comme la réalisation de grands développements et commandes publiques parmi lesquelles plusieurs stations du métro et la tour Burgo, à Porto, le Stade municipal de Braga, le Serpentine Gallery Pavillon à Londres, le Bruges Meetings and Convention Centre, le Théâtre de La Comédie à Clermont Ferrand ou encore le futur crématorium de Courtrai.

Depuis sa création, l'éventail des activités du bureau s'est systématiquement élargi. Commençant par des logements collectifs et des commandes de bâtiments publics, le portefeuille du bureau s'est développé pour inclure de grands projets de rénovation, d'infrastructure et de conception urbaine. L’ Atelier Kempe Thill a connu une forte croissante, notamment du fait de sa participation à de nombreux concours internationaux.

Dans ce contexte, le bureau a des projets en Autriche, en Belgique, en Égypte, en France, en Allemagne, au Maroc, aux Pays-Bas, en Russie et en Suisse. La Belgique occupe une place très importante avec des projets à venir, en cours de réalisation et construits, à Anvers, Bruxelles, Eupen, Ghenk, Gand, Heist op den Berg et Leuven.

Elle a gagné une renommée mondiale notamment au  travers des projets qu’elle édifie dans des climats extrêmes et sur des sites particulièrement fragiles qui, comme les glaciers du Groenland, ont une valeur universelle et qu’elle-même qualifie « d’irremplaçables ». Pour Dorte Mandrup, il n'est pas question de rompre l'équilibre des lieux. Cette philosophie de la conception est typique de la tradition scandinave : un bâtiment doit être compris dans le contexte de son environnement.

Le studio est lauréat en 2022 du prestigieux Global Award for Sustainable Architecture qui distingue les architectes, mais aussi les constructeurs et les intellectuels du monde entier dont les œuvres, souvent pionnières, contribuent au renouvellement des pratiques en matière d'architecture et d'urbanisme durables.

Au cœur de la pratique du bureau qui compte 80 collaborateurs se trouve une profonde responsabilité envers les humains et la nature. Le studio conçoit une architecture qui vise à transcender le temps et s’exprime au travers de nombreux projets à travers l’Europe dans les domaines culturels, éducatifs, résidentiels, mixites ou de bureaux. Par conviction et éthique, Dorte Mandrup refuse de travailler dans des pays autocratiques. 

Dorte Mandrup est réputée pour son engagement en faveur du développement de la pratique de l'architecture. Elle est vice-présidente du Louisiana Museum of Modern Art, membre de la section architecture de l'Akademie der Künste, ancien membre du Conseil des bâtiments historiques du Danemark, présidente du prestigieux prix Mies van der Rohe en 2019, professeur adjoint à l'Académie royale des beaux-arts du Danemark et occupe fréquemment des postes de professeur invité à l'étranger - en 2018 au Cornell University College of Architecture, Art and Planning et à partir de 2021 à la célèbre Mendrisio Accademia de Architettura en Suisse. 

25 ans plus tard, Tham & Videgård compte parmi les studios d'architecture les plus importants et les plus singuliers de Suède, ayant conçu des projets qui annoncent une nouvelle approche de l'architecture du 21e siècle, parmi lesquels Le Kalmar Konstmuseum, le Treehotel à Harads et l'école d'architecture KTH à Stockholm, des bâtiments contemporains acclamés et admirés.

Ces projets font partie d’un éventail varié de projets qui vont de bâtiments d'enseignement aux musées d'art moderne, en passant par les logements et la conception d'expositions.

L'architecture concerne l'avenir, explique Tham & Videgård. Un bâtiment reste debout pendant des centaines d'années, il est donc inévitable qu'il ne soit pas seulement contemporain, mais qu’il constitue aussi une forme d'histoire continue projetée dans le futur. Ce fort sentiment de permanence et le désir de maximiser la qualité et l'intégrité architecturale guident le travail de Tham et Videgård.

Parmi les projets en cours, citons la faculté des beaux-arts, des arts appliqués et des arts du spectacle à Göteborg, le bâtiment du mess de l'académie militaire au château de Karlberg à Stockholm, les nouveaux bâtiments et la rénovation de l'ancien quartier de l’Usine à Gaz,  à Stockholm, ainsi que l'immeuble Denfert à Paris et deux immeubles de bureaux et de logements à Prague.

Les travaux de Tham & Videgård ont été exposés à la Biennale de Venise, à la Triennale de Lisbonne, à la Bienal Internacional de Arquitectura de Buenos Aires, à la Biennale d'architecture de Chicago, au Victoria & Albert Museum de Londres (Royaume-Uni) et au Louisiana Museum of Modern Art au Danemark.
En novembre 2022, une vaste exposition rétrospective présentant plus d'une centaine d'œuvres de Tham & Videgårds sera inaugurée au musée suédois de l'architecture et du design, ArkDes.

Tham et Videgård sont membres de l'Académie royale suédoise des beaux-arts et ont enseigné et donné des conférences dans le monde entier.

Le travail du bureau se caractérise par une volonté de proposer des réalisations parfaitement intégrées dans leur environnement, des architectures qui traversent le temps des concepts et idées qui créent des atmosphères spécifiques et qui sont architecturalement clairs et expressifs.

L'œuvre de Barozzi Veiga comprend entre autres le siège social de Ribera del Duero (2011), l'Auditorium Infanta Elena à Águilas (2011), la salle philarmonique de Szczecin (2014), le Bündner Kunstmuseum Chur (2016), la Ragenhaus Musikschulein Bruneck (2018), le Musée cantonal des Beaux-Arts Lausanne (2019), le Tanzhaus Zürich (2019)

Actuellement, le bureau développe des projets en Belgique (Musée Juif à Bruxelles), en Chine, en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni et aux Émirats arabes unis, ainsi qu'aux États-Unis, où il a été chargé de créer un nouveau plan directeur qui reconfigurera l'Art Institute of Chicago.

Barozzi Veiga a reçu de nombreux prix au fil des ans. Parmi ceux-ci, le prix Mies van der Rohe en 2015 pour le Szczecin Philharmonic, et le RIBA Award for International Excellence en 2018, pour le Bündner Kunstmuseum Chur

Le bureau a participé à plusieurs expositions internationales et une sélection de dessins et de maquettes de Barozzi Veiga fait partie de la collection permanente du Centre Pompidou à Paris. Le bureau a été invité à participer à la Biennale d'architecture de Chicago en 2017 ainsi qu'à la Biennale de Venise en 2012, 2014 et en 2016.

Au fil du temps, le Studio est devenu une véritable référence pour la biodiversité et l'architecture durable, mais aussi pour le logement social et le développement urbain à différentes échelles, tant en Italie qu’au niveau international.

Stefano Boeri Architetti a reçu de nombreux prix internationaux qui confirment la pertinence de son approche, reconnue par la communauté architecturale du monde entier. Achevée en 2014, Bosco Verticale est devenu le nouveau symbole de Milan et l'icône mondiale de la biodiversité. La reconnaissance est totale lorsque la même année, la tour est désignée comme le meilleur gratte-ciel du monde par CTBUH (Chicago) et a reçu le prix du meilleur gratte-ciel décerné par DAM (Francfort).

Dans son processus de conception, Stefano Boeri Architetti s’appuie sur un vaste réseau de professionnels : ingénieurs, architectes paysagistes, agronomes et sociologues collaborent dans un dialogue multidisciplinaire continu qui a permis de développer des solutions spécifiques et innovantes pour un large éventail de contextes territoriaux et socio-économiques.

Depuis 2014, Stefano Boeri Architetti a un bureau à Shanghai. Parmi les projets en cours en Chine, citons la Forêt Verticale de Nanjing : deux tours qui intègrent dans l'architecture des façades, 800 arbres de 27 espèces locales et 2 500 plantes et arbustes en cascade, qui permettront d'absorber 18 tonnes de CO2 par an et de produire 16,5 tonnes d'oxygène. Extension urbaine, technologique et conceptuelle de Vertical Forest, le projet Forest City, présenté pour la première fois à la Conférence sur le climat de Paris (COP21), est un modèle de ville durable, capable de consommer des tonnes de CO2 et de produire de l'oxygène dans l'une des zones les plus polluées du monde, à savoir la région de Beijing-Tianjin-Hebei.

En 2015, Stefano Boeri Architetti a également un bureau à Tirana. Celui-ci travaille sur le masterplan "Tirana 2030" qui vise à redéfinir la capitale albanaise comme une nouvelle ville métropolitaine et est considérée comme la réforme urbaine la plus ambitieuse des 25 dernières années en Albanie.

Parmi les autres projets et réalisations du bureau à travers le monde, citons  le développement du "triangle de Maspero", un complexe de tours et d'installations publiques le long du front de mer du Nil, au cœur du centre-ville du Caire, le nouveau siège de RCS - Corriere della Sera à Rome, ou encore le Palazzo Verde à Nieuwzuid à Anvers, la première réalisation de l’architecte en Belgique.

Stefano Boeri Architetti combine son activité de conception avec la recherche sur l'architecture et la ville. Le bureau peut s’appuyer en ceci sur l'expérience de Stefano Boeri à la direction des magazines tels que Domus et Abitare. Ses travaux de recherche ont été présentés dans diverses expositions internationales (Biennale de Venise, Biennale de Chengdu, la Beijing Design Week,..) et publiés dans de nombreux magazines nationaux et internationaux. Cette reconnaissance est confirmée par la nomination de Stefano Boeri au poste de Président de la Fondazione La Triennale à Milan, qui est l'institution la plus importante pour la transmission de la culture architecturale en Italie.

Parmi les développements en cours de réalisation, citons des ensembles résidentiels de grande envergure à Anvers, Londres, Munich et Versailles, la création d'un quartier des arts du spectacle à Louvain et bien sûr la transformation de l'ancien garage Citroën en un nouveau centre culturel KANAL-Centre Pompidou à Bruxelles et. Ces deux derniers projets serviront de catalyseurs pour la régénération des zones environnantes.

Si aujourd’hui les projets réalisés couvrent l’ensemble des typologies, le bureau a toujours accordé une grande importance au logement en explorant assidument les modèles pour trouver des réponses pertinentes à l'évolution de la démographie sociale de notre époque. Travaillant tant pour le compte des autorités locales que pour des associations de logement ou des promoteurs privés, le bureau est passé maître dans la gestion des nombreuses contraintes inhérentes à ce type de constructions : espace, budget, règlements, exigences de développement durable, …

Sergison Bates est également reconnu pour son expertise dans l'artisanat de la construction. Ils aiment expérimenter et proposer des constructions qui expriment le caractère des différents matériaux et leur association.

En terme de durabilité, ils proposent une approche  holistique : ils estiment indispensable de considérer les bâtiments comme une série de couches, chacune ayant sa propre dimension temporelle. Si la structure doit durer des siècles, la durée de vie des installations, des aménagements intérieurs et des finitions est nécessairement beaucoup plus courte. Les bâtiments intelligents doivent pouvoir être reconfigurés et réorganisés pour répondre aux changements des modes d'occupation et des innovations technologiques.

Engagé dans une approche basée sur la recherche et soutenue par les travaux universitaires des partenaires, le cabinet a remporté des prix prestigieux, dont le prix Erich Schelling, la médaille d'or Heinrich Tessenow et plusieurs prix RIBA. Deux de leurs projets sont nominés pour le Mies van der Rohe award 2022. Leurs travaux ont été largement exposés en Europe et aux États-Unis, et dernièrement à la Biennale d'architecture de Venise 2018. Une rétrospective de leurs 25 années de pratique, " The Practice of Architecture ", a récemment été exposée au Museum im Bellpark de Kriens, en Suisse. 

Sa dernière création, le Parc des Ateliers à Arles tient du "miracle", puisqu’il a transformé un espace aride et sec en un vaste parc méditerranéen de 33 hectares, rempli de plantes et d’arbres, créé à partir d’un espace complètement minéral ! Le Parc des Ateliers est devenu  un projet de recherche et d’expérimentation pour toute la région.

Les projets du bureau Bas Smets varient en termes d'échelle, allant de visions territoriales à des paysages infrastructurels, de grands parcs à des jardins privés. Avec, toujours, cette volonté  d'inventer des "paysages augmentés" en utilisant les logiques de la nature. Ces paysages augmentés produisent un nouveau climat tout en créant de nouvelles atmosphères. La collaboration avec des artistes et des scientifiques occupe une place centrale dans cette recherche.

Parmi les projets réalisés par Bas Smets figurent le parc de Tour & Taxis, le parvis de Saint-Gilles, l'espace public autour de la Tour Trinity à Paris La Défense, le Sunken Garden à Londres, le Himara Waterfront en Albanie, ….

Plusieurs de ses grands projets sont en cours de réalisation, comme la forêt urbaine autour de la gare de la Part Dieu à Lyon, le projet Nieuw Zuid à Anvers et le parc de sculptures à Amagansett, New York.

Bas Smets est titulaire d'un master en architecture et génie civil de l'université de Louvain et d'un master en paysage de l'université de Genève. Il a enseigné dans de nombreuses écoles telles que l'École d'Architecture la Cambre à Bruxelles, l'École Spéciale d'Architecture à Paris et la Technische Universität à Graz.

En 2008, il a reçu le prix biennal français pour les jeunes architectes paysagistes "Les Nouveaux Albums des Jeunes Architectes et des Paysagistes". Une première exposition monographique a été réalisée en 2013 par le centre international des arts de Singel et le centre d'architecture Arc en Rêve à Bordeaux.

En 2017, il a été nommé commissaire général de la Biennale d'architecture de Bordeaux et a reçu en 2018 le prix de l'urbanisme de l'Académie d'architecture de France.

Pionnier et ambassadeur du béton, il sublime les bétons innovants dans de nombreuses réalisations marquantes telles que le MuCEM à Marseille, la Bordeaux Métropole Arena, le Département des Arts de l’Islam au musée du Louvre, le FRAC de Caen, mais également avec la Passerelle de la Paix à Séoul ou plus près de nous le Musée de La Boverie à Liège.

Sa double formation d’ingénieur et d’architecte trouve un écho dans une œuvre où l’innovation technologique est mise au service d’un retour aux qualités primitives de l’architecture.

Chantre d’une architecture locale, il souhaite produire une architecture qui raconte un récit et partage des sentiments sur un territoire. Pour cela, le béton est son matériau de prédilection, à la source d’une économie responsable, demandant un maîtrise absolue pour un travail de spécialiste d’une grande complexité.  

Polémiste infatigable, Rudy Ricciotti est aussi l’auteur de nombreux ouvrages et pamphlets.

Dès ce moment, le bureau prend de l’ampleur et les projets emblématiques se succèdent, tant en Belgique qu’à l’étranger. Citons entre autres l’AP Hogeschool Antwerpen, dont l’extension est prévue prochainement, le Campus Diagonal-Besòs, logement universitaire à Barcelone, le Yust, nouveau concept qui redéfinit les codes du logement et du coworking, Barefoot Luxury Villas, développement résidentiel au Cap Vert qui combine techniques avant gardistes et expertise locale ou encore Red Cross Care, nominé aux Mipim Awards 2020, qui héberge dans un lieu propice à la détente et au dépaysement les personnes qui, pour des raisons de maladie, vieillesse, circonstances sociales ou autres limitations, n’ont pas les moyens de partir en vacances.

La force du bureau réside dans la combinaison de différentes pratiques alliant l’urbanisme, l'architecture et l’interior design. Les projets sont variés tant en terme d’enjeux, de fonction, d’échelle, de programme et de contexte. C’est un choix délibéré de Polo Architects qui aspire à développer l’expérience la plus variée pour pousser invariablement les limites et compétences de ses équipes.

Ils ont pour philosophie de travailler sur l'économie des moyens mais ne tombent cependant pas dans une architecture standardisée, vide de sens. Bien au contraire, ils estiment que concevoir en étant attentif aux coûts, aux moyens, permet de « stimuler l'intelligence (…) et de faire le plus possible avec le moins possible. »

Leurs projets touchent aussi bien l'habitat individuel, les logements sociaux, que les commandes publiques. Citons parmi leurs réalisations les plus emblématiques : le FRAC Nord Pas de Calais, la friche du Palais de Tokyo, l'École d'Architecture de Nantes, l'extension des logements sociaux Tour Bois le Prêtre et plus récemment ceux de Grand Parc à Bordeaux. Des réalisations pour lesquelles ils ont obtenu de nombreux prix dont le Grand Prix National de l'architecture et l'Équerre d’argent et surtout, en 2019 le prestigieux prix Mies van der Rohe.

Sou Fujimoto conçoit l’architecture comme l’art de construire des lieux de séparation et de mise en relation et espère que ses constructions laissent une place non seulement à la transparence, à la division ou à l’identification, mais aussi à un large éventail de relations entre les individus et entre l’individu et la société. Un lieu doit avoir la capacité de susciter largeur d’esprit, empathie et solidarité. Tout un programme que nous vous invitons à découvrir au travers de ses projets, réalisés ou non, comme L’arbre Blanc livré cette année à Montpellier, le projet Mille Arbres à Paris, considéré comme un modèle pour l’urbanisme du 21ème siècle, le nouveau bâtiment éducatif de l’Université St Gallen en Suisse, la Maison de la Musique à Budapest ou encore la Delta Tower à Bruxelles.

Conçus par ses bureaux à Tokyo et à Paris, ses projets retiennent l’attention du monde entier, comme en atteste le nombre impressionnant de prix, distinctions et concours gagnés par le bureau ainsi que les nombreuses expositions et livres consacrés au travail de Sou Fujimoto.

OFFICE Kersten Geers David Van Severen à acquis, depuis sa création en 2002, la réputation d’etre l’une des agences Belges les plus brillantes de sa génération, et l’une des voix les plus originale de l’architecture d’aujourd’hui. OFFICE travaille à la conception de projets d’architecture et d’urbanisme de toutes échelles, du design mobilier aux plan urbains. Le bureau est dédié à la création et au développement de propositions spatiales, fermement ancrées dans la théorie architecturale. 

OFFICE a élargi son champ d’étude pour travailler à la fois en Belgique et à l’étranger, tout en maintenant une rigueur conceptuelle dans le définition des projets quelle que soit l’échelle abordée. Les projets à l’étranger montrent qu’il est possible de travailler au sein d’une structure de taille moyenne, active à l’internationale tout en maintenant une exigence et un contrôle élevé durant toutes les phases du projet.

Le travail quotidien d’architecture est combiné à une recherche académique et un enseignement universitaire. Ces deux aspects de leur travail sont explicitement liés et des parallèles inattendus se créent entre les deux.

Réputé pour ses prestigieux projets culturels, David Chipperfield ne renonce pas pour autant aux constructions «du quotidien». Le Londonien se bat pour une culture architecturale fondée sur des valeurs communes : érudition, responsabilité et réflexion.

Refusant de céder à l’attrait d’une architecture flamboyante et affirmée, ses interventions sculpturales souvent minimalistes semblent améliorer et renforcer plus efficacement encore la fonction et la perception des bâtiments d’origine. L’architecture ne doit pas exister pour elle-même. Elle n’a aucune raison d’être autonome, si ce n’est pour auréoler l’architecte de gloire.

Son travail se caractérise par sa maîtrise de la simplicité et son utilisation adéquate de matériaux bruts. Si ses nouvelles structures sont moins tapageuses que celles de ses collègues architectes, elles véhiculent par leur forme, leurs matériaux et leur cachet quelque chose des qualités et des aspirations du lieu qu’elles occupent, qui leur valent de l’affection et de la popularité de la part des locaux comme des visiteurs (comme c’est particulièrement le cas au Turner Contemporary à Margate et au Hepworth Wakefield).

Disposant de bureaux à Berlin, Londres, Milan et Shanghai, David Chipperfield ne rechigne pas à créer de luxueux immeubles d’appartements et de bureaux, mais son élan naturel le porte vers des bâtiments à valeur culturelle et historique tels que la chapelle du cimetière Inagawa et l’office du tourisme d’Hyogo, au Japon. Il est actuellement en train de transformer le Neue Nationalgalerie à Berlin, qui doit rouvrir ses portes en 2020.

Créé à Aarhus (Danemark) en 1986 par 3 fondateurs portant le nom de famille Nielsen, parmi lesquels Kim Herforth Nielsen, 3XN compte aujourd’hui plus de 110 architectes répartis dans 4 bureaux dans le monde (Copenhague, Stockholm, Sydney et New York).

Si le bureau travaille à l’échelle mondiale, il reste résolument attaché à ses racines scandinaves et ses valeurs humanistes. Cette identité lui permet de réinventer la tradition avec une compréhension claire des défis du 21ème siècle. GXN, une agence interne de recherche et développement orienté vers l’intégration de nouveaux matériaux et technologies dans les projets du bureau, fut d’ailleurs créée dans cette optique.

Pour 3XN, le contexte est primordial, le projet doit s’y intégrer et y apporter quelque chose de neuf, de positif. De même, la complexité et les défis sont accueillis comme autant d’incitants positifs pour créer une architecture différenciante.

3XN est aujourd’hui reconnu comme un des bureaux d’architecture international les plus innovants. Il propose une architecture dont l’objectif principal est de créer du lien social, des synergies et d’améliorer le bien-être. Cette philosophie se retrouve dans l’ensemble de ses réalisations telles que la Sportarena à Munich, le Muziekgebouw d’Amsterdam, l’Orestad College au Danemark réputé à travers le monde pour son architecture innovante ou encore le futur Fish Market de Sydney et l’esplanade du Grognon à Namur prévu pour 2020… une affaire à suivre !

L’objectif principal de tout travail de design au sein d’OMA est de proposer au client des concepts nouveaux et originaux et une architecture pragmatique, avec des ambitions visionnaires. Dans tous ses projets, OMA va au delà de la solution standard et, par conséquent, redéfinit souvent les typologies.

L’approche d’OMA se base sur deux principes fondamentaux : la recherche et la collaboration. Penser pour mieux construire pourrait être l’ADN du bureau. OMA rejette toute précipitation vers une forme architecturale. En prenant le temps nécessaire pour réfléchir avec le client avant de commencer à dessiner, OMA estime accélérer le processus et rehausser la qualité des bâtiments livrés. Dans ce contexte, OMA travaille souvent en étroite collaboration avec AMO pour enrichir sa réflexion. Les sessions de brainstorm incluent toutes les parties pouvant enrichir la réflexion : clients, architectes, ingénieurs, sociologues, entrepreneurs, consultants,…

Au fil du temps, OMA s’est imposé comme l’un des bureaux emblématiques des dernières décennies, avec des bâtiments comme la Casa da Música à Porto, le plan d’urbanisme d’Euralille encore  le siège de la chaîne de télévision CCTV à Pékin.

Les réalisations les plus récentes comprennent la Fondation Prada à Milan, le DAC/BLOX à Copenhagen, le QG de la Banque Rothschild à Londres et la Fondation d'Entreprise Galeries Lafayette à Paris (2018).

En ce moment, OMA travaille sur différents projets parmi lesquels le Taipei Performing Arts Centre, le Campus Axel Springer et la  rénovation du fameux Kaufhaus des Westens (KaDeWe) à Berlin,  un nouvel hôtel  RAI NHow Hotel à Amsterdam, les Norra Tornen à Stockholm et le Prince Plaza à Shenzhen.

Dans les années 90, l‘agence se développe à l‘échelle internationale. Des projets, tels que le siège social de la Münchner Rückversicherungsanstalt en Allemagne et l‘extension de l‘aéroport de Vienne captent l‘attention et assoient leur réputation bien au-delà des frontières autrichiennes.

Une première annexe est créée en 1999 au Liechtenstein. Une autre agence voit le jour à Vienne en 2001. Suivie d’une forte accélération de croissance et de la création d‘agences à Saint-Gall (2006), Zurich (2007), Hong Kong (2008), Berlin (2010), Hanoi(2011), Paris (2012), Hambourg (2013) et de filiales à Saigon (2015) et Shanghaï (2016). Aujourd‘hui, l‘entreprise dispose de douze agences implantées en Europe et en Asie, emploie 203 collaborateurs de 21 nations différentes communiquant dans 19 langues et a plus de 400 réalisations à travers le monde, à son actif !

Pour Baumschlager Eberle une architecture juste se définit par son contexte, et un bel ouvrage est toujours l‘expression d‘une symbiose avec son emplacement. Ces principes transparaissent dans les nombreuses réalisations du bureau dont les plus marquantes sont la Maison du Savoir au Luxembourg et le Palais de Justice de Caen, deux projets qui ont obtenu de nombreux prix, le Imperia Sky Garden à Hanoi, sans oublier, à Bruxelles, le futur siège social de BNP Paribas Fortis.

Emanuel Christ & Christoph Gantenbein sont régulièrement cités comme les portes drapeaux de la nouvelle génération de l’architecture suisse, voire même comme les wonderboys de cette nouvelle vague.

Créé en 1998, le bureau compte 35 architectes basés à Bâle. Des logements sociaux de Paris Vaugirard à la tour Aquila à Pratteln, en passant par le futur centre de compétences du chocolatier Lindt & Sprüngli, les projets de Christ & Gantenbein sont emblématiques d’une architecture pure, revenant aux lignes fondamentales et rejetant les effets de l’architecture spectacle. Ils sont également reconnus pour leur expertise dans l’architecture des musées : le Kunstmuseum à Bâle et la Musée National à Zurich, tous deux primés, comptent parmi leurs plus récentes réalisations. Le bureau est d’ailleurs candidat pour le Musée Citroën à Bruxelles. Affaire à suivre donc!

L’architecture de BIG résulte d’une analyse minutieuse de l’évolution et des changements constants de la vie contemporaine. En effet, les échanges multiculturels, les flux économiques mondiaux et les technologies de la communication ont tous une influence sur les nouveaux modes d’organisation architecturale et urbaine. Au travers d’une subtile alchimie entre pragmatisme et utopie, BIG change le visage de notre planète afin qu’il corresponde mieux aux modes de vie contemporains.  

BIG a reçu de nombreux prix, parmi lesquels l’ Innovator Prize of the Year du Wall Street Journal et le prix Firm of the Year d’Architizer.

Ses derniers projets sont West 57th Street, un « courtscraper » à usage mixte de 80 000 m2, le nouveau LEGO Experience Center à Billund ou encore l’usine San Pellegrino.

Un survol de l’œuvre de JDS Architects nous donne une vision du caractère international de l’agence : depuis le tremplin de saut à ski pour les championnats du monde d’Oslo (classé dans le Top 10 des destinations de voyages par le Lonely Planet) jusqu’à un « campus » de bureaux à Istanbul en passant par les logements Iceberg à Aarhus au Danemark ou le Projet H-Gate à Hangzhou en Chine. Depuis Bruxelles, JDS développe son portfolio européen qui comprend, entre autres, la station de police à Anvers, le Centre de Congrès à Charleroi, la Maison Stéphane Hessel à Lille,…

Quels que soient leurs échelles, ces projets présentent une approche enthousiaste dans son ambition, professionnelle dans son processus et profondément sociale dans ses conclusions. JDS Architects a obtenu de nombreuses distinctions et récompenses pour son travail, parmi lesquelles le prestigieux Maaskant Prize et un Lion d’Or à la Biennale de Venise.

Depuis Alvaro Siza et Eduardo Souto de Moura, l’architecture portugaise a imposé son vocabulaire et sa syntaxe où le minimalisme expressif tient lieu d’identité. Les frères Aires Mateus en poursuivent le propos. L’agence Aires Mateus déploie dans ses différents projets les principes fondamentaux de leur architecture pétrie de rigueur et pourtant sans froideur : pureté et simplicité du dessin, géométrie d’ensemble soumise à une prise en  compte scrupuleuse des volumes intérieurs, jeu entre les pleins et les vides où vient parfois se glisser se la lumière, artificielle ou naturelle.

2017 sera une année charnière pour Aires Mateus avec l’ouverture du Centre de Création Contemporaine de Tours, de la Faculté d’Architecture de Tournai ou encore la poursuite des ambitieux chantiers du nouveau pôle muséal de Lausanne et du centre musulman de Bordeaux.

Créée dès le début comme une agence intégrée de paysagistes, d’architectes et d’architectes intérieurs, les réalisations du bureau sont caractérisées par cette approche délibérément transdisciplinaire et transculturelle.

Snøhetta se distingue par l’osmose qu’elle créée naturellement entre paysage et architecture. Snøhetta intégre ces deux éléments en un seul processus de création et conçoit chaque projet comme un fragment de territoire, avec sa géographie, son climat, sa société plutôt que comme un objet :
"Minimaliste, hyper-contextuelle, l’architecture de Snøhetta cherche toujours à s’effacer devant les raisons du site, à servir la lisibilité et la cohérence de son environnement"

Snøhetta est au service d’une architecture sensible, signifiante, presque métaphysique, intégrant les éléments les plus immatériels et fluctuants du réel : le temps qui passe, le temps qu’il fait, la lumière, les saisons, le mouvement.

MVRDV développe une vision architecturale pour une cité plus ambitieuse, plus optimiste, plus efficace, plus écologique et plus compacte. Une architecture novatrice, inspirée et conceptuelle qui trouve sa place dans une perspective enthousiaste vis-à-vis du futur et joue un rôle d’antidote par rapport à la crise.
Et ce dans tous les secteurs, retail, bureaux, sports, résidentiels, grands projets et sur tous les continents, avec une même passion et une qualité, couronnée de nombreux prix.

Winy Maas nous fera voyager à travers le monde pour nous présenter diverses réalisations iconiques du bureau : le pavillon des Pays Bas à l’expo universelle de Hanovre , Silodam, villa VRPO, Markthal, la Rødovre Skyscraper à Copenhague ou encore le Grand Paris.

…. Toutes illustrent cette recherche permanente de MVRDV en terme de densité et de mixité des fonctions, débouchant sur des combinaisons originales entre des éléments extrêmement variés.

Les projets XDGA actuellement en construction incluent le réaménagement de la station de métro et de la place Rogier à Bruxelles, le nouveau siège de la Province d’Anvers, un centre de soins pour les personnes âgées à Anvers, un complexe de logements à Boulogne-Billancourt (Paris), la reconstruction de l’entrepôt Mac Donald à Paris, et le plan directeur de Paris-Saclay.

Parmi les projets XDGA récompensés au niveau international, on peut mentionner les cinq tours de logement à Breda (nomination Mies Van der Rohe), le plan d’urbanisme de l’Îlot Saint-Maurice à Lille (Prix de l’urbanisme de France) et la Tour Cuisine COOVI à Bruxelles (BIGMAT AWARD, Grand International Prize).

Le bureau a également été récompensé par le Prix belge pour l’Architecture 2013 dans la catégorie bâtiments publics. Xaveer De Geyter a reçu le Prix flamand de la Culture pour l’architecture 2014.

Trois expositions itinérantes sur les travaux de XDGA ont été programmées et ont donné lieu à des
publications rétrospectives: 12 projets (2001), After-Sprawl (2002) et XDGA_160_Expo en 2013.

Les concours remportés récemment comprennent la conception du front de mer à Vlora (Albanie), la conception de la place Schuman à Bruxelles et la construction d’un bâtiment scolaire à Gand.

Il a été lauréat de nombreux prix internationaux. Ses réalisations se déclinent au Japon, dans de nombreux pays d'Asie, aux Etats Unis et en Europe.
La simplicité du geste architectural et  une large place à l’utilisation de matériaux naturels s’inspirent de l’architecture traditionnelle japonaise.

Parmi ses dernières réalisations en Europe, citons la Cité de la Musique à Besançon (2012), le FRAC (Fond Régional d’Art Contemporain) à Marseille (2013), le Conservatoire de Musique à Aix-en-Provence (2013) ou encore le complexe sportif et éducatif de l’Entrepot Macdonald à Paris (2014)

Pour terminer, nommons quelques projets actuellement en cours parmi lesquels le nouveau Victoria & Albert Museum building à Dundee en Ecosse, le bâtiment « Under One Roof » pour l’EPFL (Ecole Polytechnique de Lausanne), la « Green Innovation Factory » de Trente, qui consiste en une reconversion d’une usine de 50 000 m2 en véritable laboratoire de promotion de la construction durable. Enfin, notons que Kengo Kuma a été choisi pour développer la nouvelle gare emblématique Saint Denis Pleyel de Paris qui sera un pôle unique de correspondance entre 4 lignes du Grand Paris Express.

En ce moment, Kengo Kuma travaille sur de nombreux projets au Japon, en Chine, à Taiwan et aux Etats Unis.